Témoignages de deux bénévoles du pays d'Ancenis (arus dans le journal Ouest-France en sept 2017)

Monique, 59 ans, préretraitée

“J'ai toujours voulu m'occuper d'enfants et avoir un métier où l'on est à leur contact. J'ai deux enfants et une petite fille à Lorient (Morbihan) mais j'ai encore du temps à donner aux autres. En février 2016, je me suis dit :”Pourquoi pas moi?”

Pour les parents c'est toujours une situation d'urgence. Lorsque je me rends chez eux, c'est souvent pour un enfant malade. Pour l'instant, je me suis toujours déplacée au domicile des parents. De toute façon , pour l'enfant, c'est mieux qu'il reste dans son environnement car il ne nous connaît pas. Alors, il faut savoir s'adapter, être à l'écoute et aimer le contact.

Une fois, un papa m'a appelé parce-que la maman attendait son troisième enfant. L'accouchement était imminent. Il ne voulait pas laisser sa femme seule à la maison avec les deux autres enfants. Dans ce cas, on se sent vraiment utile.”

Morgane, 28 ans, bénévole depuis 2013

“J'ai une activité professionnelle comme éducatrice aurpès d'enfants placés par l'aide sociale à l'enfance à Angers. Même si je viens d'avoir un bébé et suis un peu moins disponible, j'ai tenu à rester adhérente à SOS URGENCES MAMANS, une association où tous les âges se côtoient. Notre point commun, c'est la volonté de rendre service aux autres. On se mobilise pour de jeunes parents. Et pour l'enfant, ça fait aussi un peu “mamie”.
La garde d'enfant, c'est un problème auquel chaque parent peut être confronté un jour ou l'autre. Des gens galèrent pour faire garder leur enfant malade. Il y a aussi les rendez-vous médicaux ou scolaires. D'autres n'ont pas de famille à proximitéé. Les relations avec les parents sont chaleureuses car ils savent qu'on est bénévole. Dans cette expériencee, ce que vous donnez, les parents vous le rendent bien.”